L'album Chansons Décalées est disponible en libre accès à > cette addresse <.
Soucieux que tout le monde puisse s’approprier sa pratique, en particulier les personnes qui, comme lui, éprouvent le besoin de passer par l’écrit pour décaler les paroles et les mémoriser, Philippe Lavigne a sollicité Mona Chelou, son amie remplaçante en lettres modernes, afin d’établir avec elle la notation la plus rigoureuse possible, sans pour autant recourir à l’alphabet phonétique, trop rarement connu.
Sensible à sa démarche et enthousiaste à l'idée d'y contribuer, Mona Chelou lui proposa immédiatement d'utiliser ces petits signes méconnus qu'elle affectionne particulièrement : les signes diacritiques.
La langue française en compte pourtant un certains nombre : les accents ou bien encore la cédille. Mais il existe un grand nombre de signes diacritiques dont on ne soupçonne pas l'existence, et nous pouvons même en inventer !
Pour établir leur notation, Philippe Lavigne et son amie remplaçante en lettres modernes ont d’abord établi les trois principes suivants :
Voici donc une liste des signes ajoutés à une lettre ou à un ensemble de lettre pour en préciser la prononciation :
Précisons, enfin, ces deux dernières règles :
Nota bene : établies sur la base de cinq chansons seulement, ces règles sont sujettes à de futurs ajouts ou modifications.
Vou draiꞩdu şo leilvert des
Dẽñ tellɇšet des thé ièresdes
Pho toꞩdē bord de mer dans
Mon jar dind’hi verjē
Vou draiꞩdē la lu mièrɇcomme
En Nou vellɇÃñ glēterrɇjē
Veux chãñ geɹd’a tmosphèrɇdanꞩ
Mon ja rdind’hi verta
Robe à fleurs sous
La pluie de no vembrəmes
Mains qui courent je
N’en peux plus de t’a ttendrəles
A nnéeꞩpa ssententqu’il
Est loin l’â gētẽñ drənul
Ne peut nous en tendrɇjē
Vou draiꞩdu FredA stairerē
Voirũñ La técoèrɇjē
Vou draiꞩtou jourꞩtē plaire dans
Mon jar dind’hi verjē
Veux dé jeuneɹpar terre comme
Au long des gol fēꞩ clairs t’ẽm̃
Brasseɹles yeux ou vertsdans
Mon jar dind’hi verta
Robe à fleurs sous
La pluie de no vembrəmes
Mains qui courent je
N’en peux plus de t’a ttendrəles
A nnéeꞩpa ssentqu’il
Est loin l’â gētẽñ drənul
Ne peut nous en tendrəteu
teu teu teu teu teu teu teu
teu teu teu teu teu teu teu
teu teu teu teu teu teu dans
Mon jar dind’hi verjē
Tes chē veuxs’é talentcomme
Un şo leild’é té/et
Que ton o reilleɹrē
Ssembleaux champs de blé quand
L’ombre et la lu mièrēdė
Ssinēntsur ton corps des
Mon tagnəꞩdes, fo rêtꞩet
Des îles aux tré šorꞩ que ...
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇque
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇquand
Ta bouche se fait douce quand
Ton corps se fait dur quand
Le ciel dans tes yeux d’un
Seul coup n’est plus pur quand
Tes mains vou draientbien quand
Tes doigts n’osēnt pas quand
Ta pu deurdit non d’une
Toutē petite voix que ...
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇque
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇah
que je t’aimɇ quand
Tu n’te sens plus chatte et
Que tu deviens chienne et
Qu’à l’a ppeldu loup tu
Brises enfin tes chaînes quand
Ton prē mieɹsou pirsē
Fi nitdans un cri quand
C’est moi qui dis non quand
C’est toi qui dis oui que ...
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇquē
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇquand
Mon corps sur ton corps lourd
Comme un cheval mort ne
Sait pas, ne sait plus s’il
Ė xistɇen corēquand
On a fait l’a mourcomme
D’au trēꞩfont la guě rrɇquand
C’est moi le sol datqui
Meurt et qui la perd que ...
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇquē
Je t’ai mēquē, je t’ai mēquē, je t’ai mɇquē
Je t’aime que
Je t’aime quand
Quoiles gens qui s’ai mentsont
Ils tou jourꞩun peu les mêmes ils
Ont quand ils s’en viennent le
Même re gardd’un seul dé širpour deux ce
Sont des gens heu reuxpour
Quoiles gens qui s’ai mentsont
Ils tou jourꞩun peu les mêmes quand
Ils ont leurs pro blèmesben
Y’a rien à dire y’a
Rien à faire pour eux ce
Sont des gens qui s’aiment et
Moi j’tē co nnaiꞩà peine mais
Ce s’rait une veine qu’on
S’en aille un peu co mmeeux on
Pou rraitsē faire sans qu’ça gène de
La place pour deux mais
Si ça n’vaut pas la peine que
J’y re viennɇy
Faut me l’dire au fond des yeux quel
Quēşoit le temps que ça prenne quel
Que soit l’en jeujē
Veux être un ho mmheeu reuxpour
Quoiles gens qui s’ai mentsont
Ils tou jourꞩun peu re bellesils
Ont un monde à eux que
Rien o bligeà re ssemblėrà ceux qu’on
Nous donne en mo dèlɇpour
Quoiles gens qui s’aiment sont
Ils tou jourꞩun peu cru elꞩquand
Ils vous parlēnt d’eux y’a
Quel quēchose qui vous é loignɇun peu ce
Sont des chošes hu maineset
Moi j’te co nnaiꞩà peine mais
Ce s’rait une veine qu’on
S’en aille un peu co mmeeux on
Pou rraitsē faire sans qu’ça gène de
La place pour deux mais
Si ça n’vaut pas la peine que
J’y re viennɇy
Faut me l’dire au fond des yeux quel
Quēşoit le temps que ça prennɇ quel
Que soit l’en jeujē
Veux être un homme heu reuxjē
Veux être un homme heu reuxjē
Veux être un homme heu reuxpour
Soir au bar de la gare I
gorha gardėst noir il
N’a rrêtɇguère de boire car
Sa Ka tiaşa, jo liɇKa
Tiavient de le qui tteɹsa
Ka tiɇl’a qui ttéil
A fait chou blanc ce
Grand duc a vecses trucs ses
A stucesses ruses de Russē blanc “Ma
Ta ctiquɇé taittoc” dit
Igor qui s’en dorti
Vrēmort au cõm̃p toirdu bar un
Russɇ blanc qui est noir quel
Bi zarrɇha šardsē ma rrentles
Fê tardspa illardsdu bar car
En corɇI gory dort mais
Près d’son o reillemer
Veillɇun ré veilver meillui
Pro diguēdes con seilspẽñ
Dantson so mmeiltic
Tac tic tac ta
Ka tiɇt’a qui ttétic
Tac tic tac ta
Ka tiɇt’a qui ttétic
Tac tic tac t’es
Co cuqu’a ttẽñds-tu cui ?
Te-toit’ės co cut’as
Qu’à, t’as qu’à t’cui teɹ/et
Qui tteɹton qua rtieɹta
Ka tiɇt’a qui ttéta
ta ctiquɇé taittoc ta
ta ctiquɇé taittoc ta
Ka tiɇt’a qui ttéo
Tēta toque et troque ton
Tri cottout cro tté/et
Ta croû teau cou teauqu’on
T’a tant a ttaquécon
Trɇun ta cotco téqua
Trɇé custout cõm̃p té/et
Qui ttēton qua rtieɹta
Ka tiɇt’a qui ttéta
Ka tiɇt’a qui ttéta
Ka tiɇt’a qui ttéta
Ka tiɇt’a qui ttétout
À cô tédes, ca tinsdé catiesta
quinaientun co ckěrco quĩñ/et
D’é tiquēsco quettēstout en tri
cotãñtca quētaientet diş
Cutaientet cri tiquaientun
Cõm̃ tēto quéqui, cõm̃p taitẽñ ti quanttout,
un tas de ti ckėtsdē quai quand
Tout à coup tic...
Tac tic brrrrrrr...
“Ma tinquel ré veilmâ
Tinquel ré veille-ma tĩñs’é
Criɇle Ru ssēblanc de peur pour
U nēşo nnēriɇc’est
Une bě llēço nneriɇce !”
Bout du té léphonɇil, y a vo tre voix et
Il y a les mots que je ne di raipas tout
Ces mots qui font peur
quand ils ne font pas rire qui
Sont dans trop de films de,
chan sonšėt de livrə je
Vou draisvous les dire et
Je vou draisles vivre je
Ne le fe raipas je
Veux je, ne peux pas je
Suis seule à crē veɹ/et, je sais où vous êtes j’a
Rrivɇa ttendez-moinous allons nous co nnaîtrəpré
Parėzvo trētemps pour, vous j’ai tout le mien je
Vou draisa rriveɹjē, rě stɇjē, me dé testɇjē
N’a rrivēraipas je
Veux je, ne peux pas je
De vraisvous pa rleɹjē
De vraisa rriveɹ/ou
Je de vraisdo rmirj’ai
Peur que tu sois sourd j’ai
Peur que tu sois lâche j’ai
Peur d’être in discrètɇjē
Ne peux pas vous dire que je t’aime peut -êtrɇmais
Si tu crois un jour que tu m’ai mēsnē
Crois pas que tes sou venirsmē gê nēnt/et
Cours, cours ju squ’àpě rdrɇha leinēviens
Me re trouveɹsi
Tu crois un jour que tu m’ai mēs/et
Si ce jour-là tu as de la pėi nē/a
Trou veɹ/où tous ces chē minstē mè nēntviens
Me re trouveɹsi
Le dé goûtdē la vie vient en toi si
La pa ressēdē la vie s’in
Stallɇẽñ toi pẽñ
Sɇà moi pẽñ
Sɇà moi mais
Si tu crois un jour que tu m’ai mēsnē
Le con sidèrɇpas co mmɇun pro blèmē/et
Cours et cours ju squ’àpě rdrɇha leinēviens
Me re trouveɹsi
Tu crois un jour que tu m’ai mēsn’a
Ttendspas un jour, pas unē sē mainēcar
Tu ne sais pas où la vie t’a mènēviens
Me re trouveɹsi
Le dé goûtdē la vie vient en toi si
La pa ressēdē la vie s’in
Stallɇẽñ toi pẽñ
Sɇà moi pẽñ
Sɇà moi mais
Si tu au...